Manche Trémolat-Bergerac GN-CARLA

Bonjour à tous,

Retour sur ce  weekend du 24-25 octobre où avait lieu une manche du championnat de France bateau de Bergerac – Trémolat sur la Dordogne. Cette date est très importante pour nous car c’est notre première compétition officielle sur le circuit GN-CARLA. Nous avons participé au mois d’août à celle de Bordeaux-LAC en tant que loisir où nous nous sommes retrouvés à la 9ème place du classement  général et à la première place du classement loisir.

C’est donc sur motivé que nous allons aborder ce weekend.

Nicolas, mon binôme me rejoint le vendredi soir afin d’établir une stratégie pour le lendemain. Après avoir consulté Vigicrue, nos pensées sont confirmées,  les niveaux sont très bas, à peu près comme cet été et nous allons surement trouver une eau très clair, ce qui risque de compliquer la pêche. Notre stratégie est vite établie, je pêcherais avec  4 cannes casting toutes équipées de leurres à brochet (spinnerbaits CYCLONE BIG EASY, Cranckbaits Vicious et shad FAT HEAR JR),  je garderais une canne spinning montée en Wacky au cas où je verrais un black-bass et Nico pêchera avec 3 cannes spinning montées pour la perche et le sandre en gardant une canne casting sous la main en fonction de l’activité des brochets. Le but étant de couvrir un maximum de terrain afin de trouver des poissons actifs.

Après une courte nuit, nous attelons le bateau chargé de la veille, et direction Bergerac où le briefing à lieu à 9h15. Arrivée à 7h nous nous empressons de mettre le bateau à l’eau car une trentaine de bateaux vont arriver d’une minute à l’autre.

Le temps de préparer les affaires, de  discuter avec les autres pêcheurs autour d’un café et d’assister aux différents briefings que l’heure du départ est déjà là, durant le briefing nous apprenons que nous partirons dans la première vague ce qui est confortable dans le choix du poste.

brouillard sur bergerac10h coup d’envoi, nous partons tout en amont du parcours à une vitesse limitée à 15 km/h. Nous perdons une demie heure à naviguer mais qu’importe nous les rattraperons plus tard.

Arrivés sur la zone, je positionne le bateau a 20m de la berge juste après la cassure afin de peigner les bordures et les herbiers, et de ce fait Nico pourra pêcher la cassure de façon plus creuse.

Nous sommes confiants et en plus nous sommes seuls sur le secteur. Malheureusement cela fait deux heures que nous pêchons et nous n’avons toujours pas enregistré la moindre touche. Nous décidons d’un commun accord de partir sur la berge d’en face et de conserver la même stratégie, ce qui ne donne toujours rien, des bateaux commencent à faire leur apparition et nous apprenons qu’apparemment il ne se fait que très peu de poissons.

Une grosse remise en question s’impose, nous sommes à la moitié de la manche et toujours capot ce qui n’est pas forcément bon signe. Si nous continuons sur cette stratégie nous prenons le risque de le rester toute la journée. Les brochets et les perches sont aux abonnés absents, nous n’avons vu aucun black-bass. Nous faisons alors le choix de filer sur une fosse que je connais bien et qui plaît bien aux silures. Ce n’est certes pas le poisson recherché en priorité mais si nous en faisons un beau cela nous rapportera des points.

Arrivé sur la fosse nos échosondeurs ne nous montrent rien de grandiose, tant pis nous allons pêcher la remontée de fosse aval avec  des gros shads, en l’occurrence des FAT HEAT JR et de gros spinnerbaits de type LEDGE ROLLER. Je place le bateau afin de prospecter au mieux cette zone. 3 lancers plus tard nico m’annonce qu’il est pendu, à voir la courbure de la canne je ne prends même pas la peine d’attraper l’épuisette car le poisson de rentrera probablement pas dedans. Le poisson file à vive allure sur la bordure  qui contient de gros herbiers. Il aura fallu moins de 20 secondes au poisson pour se tanquer dedans. Arrivé à son aplomb je commence à sortir des pleines poignées d’herbiers, sans que le poisson ne bouge, nous tournons au-dessus pendant 10 bonnes minutes quand je vis au fond sous 1.50 m d’eau la palette  du spinnerbait posée au fond, un gros doute s’empare de moi car je ne suis pas sûr que le poisson soit toujours piqué. Je me sers du manche de l’épuisette pour essayer de dégager le tas d’herbe autour, ce qui fait fuir le silure et nous confirme qu’il est toujours au bout de la canne. Je me sers alors de mon moteur électrique pour aller dans le lit de la rivière afin de ne pas reproduire le même scénario.

Le combat est lancé, et nous laisse présager un poisson avoisinant les 2m. Un bateau de commissaire se positionne à proximité pour observer la scène, et 20 minutes plus tard le poisson commence à dégazer, il se montre en surface et aux premiers passages je jette mes deux mains sur sa mâchoire inférieur et le tient fermement pour ne pas lui laisser une chance de nous échapper. Nous laissons exploser notre joie d’autant plus que  la canne était montée en 16/100 et ce n’était pas gagné d’avance.

silure de bergerac

Arrivé à 1h de la fin de la manche, nous pêcherons une sortie d’eau qui ne nous rapportera aucun poisson.

sortie d'eau bergerac

17h fin de la manche, nous allons remettre notre feuille, et attendons patiemment les résultats. Une fois les comptes terminés par les organisateurs nous apprenons que nous terminons cette date à la deuxième place, ce qui est pour nous une immense satisfaction.

podium gn-carla bergerac-termolat 2015
coupesA la prochaine pour une nouvelle épreuve sur le circuit GN-CARLA.

Benjamin Fort

Un Commentaire

  1. bien jouer les gars , comme quoi il faut savoir ce remettre en question quand la stratégie de départ ne rapporte rien , vous avez su le faire avec succès ce qui l’apanache des champions !!
    tout le meilleur pour la saison prochaine !!!

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